Ma réunion de cinquantenaire
Parti jeudi 22, je pensais faire un peu de tourisme entre Montpellier et Saintes, mais après une halte à Villefranche de Rouergue pour son marché hebdomadaire, le vin du patron bu au déjeuner nous a détraqué l'estomac …
Arrêt pour la nuit à Angoulême et à 11h00 vendredi 23 nous sommes au centre de Saintes (à 11h35 j'ai un PV pour non-paiement du parking !!!).
L'après-midi, un peu de temps libre et visite du haras national, puis direction le Moulin de la Baine à Chaniers pour voir l'arrangement de la salle de restaurant où nous devons dîner le soir et mettre quelques photos souvenirs sur un tableau. En sortant, sur le parking, Francis Chouet et Michel Chambraud viennent de garer leur camping-car, premières discussions, premiers souvenirs..
Arrivés à l'hôtel, rencontre avec André Huc et Madame, nous partirons ensemble pour Chaniers. Le rendez-vous étant à 19h30, je pensais être parmi les premiers en arrivant à 19h15, mais le parking est déjà plein…
Pas de problème pour nommer les présents de 2003, mais pour ceux qui arrivent à leur 1er rassemblement P34, plus difficile : Serge Balayan, Daniel Delattre, Jean-François Reig, Robert Couillaud, Michel Bouzique, OK, puis certains laissent deviner, alors raté pour Gilbert Nicolas, ensuite plus facile pour Jacques Kéravec et une hésitation pour Pierre Arson. Aucune chance pour moi de reconnaître Didier Lacroix, Yves Guillerm, Gérard Vuillemey, Gilbert Cornet, Alain Thévenot, Daniel Thiévet.
Arrivés ensuite j'ai pu nommer sans hésitation Alain Lafitte, Alain Petit, Alain Périssé et Christian Portal. Quel plaisir de revoir ces 22 P34 qui n'étaient pas avec nous en 2003 !

A 19h30, l'animation est déjà grande, des groupes se formant selon les classes d'origine, il faut battre le rappel plusieurs fois pour entrer dans la salle du restaurant, là chacun essaye de s'approcher du panneau où sont affichées les photos de classes 1ère année.
Tout le monde casé sur les 8 tables dressées, je souhaite passer un petit message (de bienvenue et quelques consignes pour le lendemain sur la base), mais il faut que Pierre Le Corvoisier m'aide en réclamant le silence à l'aide d'une louche et d'une casserole, je n'aurais pu me faire entendre dans le joyeux brouhaha qui s'est créé à chaque table.
Je dois distribuer les tickets repas à ceux qui déjeunent sur la base le lendemain, aussi mon apéritif et mon entrée sont avalés ensemble, mais qu'importe pour moi, heureux que je suis de voir les conversations animées et d'entendre les rires qui fusent aux souvenirs évoqués.
Même nos conjointes, qui pour beaucoup ont fait connaissance en 2003, semblent aussi heureuses de se revoir et comprennent beaucoup mieux notre joie.
Ce repas, très convivial, est passé trop vite, c'est déjà le dessert et le champagne.
5 heures de premières retrouvailles sont finies.
J'ai la note à régler, aussi nous partons dans les derniers avec André Huc, et, après quelques kilomètres inutiles sur les rocades de l'ouest de Saintes, arrivés à notre hôtel, nous prenons le temps d'un bon verre de champagne dans notre chambre, comme il est 1 heure du matin, notre conversation faite à voix un peu haute amène une réprimande par un coup de poing dans un mur (en fait c'était Jean-Daniel Barroso qui voulait dormir), si on avait su, il serait venu nous aider à finir la bouteille….

Samedi matin après un solide petit-déjeuner à l'hôtel (en compagnie de Jean-Daniel Barroso, André Huc, Alain Lafitte, Christian Cailleux), direction la BA 722.
Aucun problème pour entrer, Pierre Le Corvoisier, membre du CA nous attend, là André Lecompte, Gérard Ravenel, Alain Chauvet qui n'ont pu venir le vendredi ont déjà retrouvé ceux arrivés avant nous.
Sur proposition d'Alain Claudon, j'avais réservé une salle pour être à l'abri la matinée en cas de mauvais temps, ce n'est pas le cas, mais ceci nous permet, tranquillement assis, d'évoquer d'autres souvenirs et de nous rassembler pour aller faire des photos de groupe en attendant la prise d'armes.
Sous le chaud soleil de ce samedi d'avril, la cérémonie préparée par l'AETA, avec revue, dépôt de gerbes à la stèle dédiée aux arpètes disparus, défilé, en émeut plus d'un, chacun de nous se reportant cinquante ans en arrière, au printemps 1960, et notre entrée dans cette école…

L'heure du déjeuner approche, mes tickets repas avaient été distribués aux présents et leurs accompagnants, mais 3 personnes, pour raisons diverses n'ont pu venir, aussi, proposant ces tickets à certains P34 qui pensent déjeuner ailleurs, on me dit : " en fait nous sommes 6 ". Et là je repense à l'ami Hory, organisateur pour la P65, il m'avait dit avoir de tickets de trop… rapide recherche et miracle, 5 minutes après je suis possesseur de la demi-douzaine de tickets voulus.
Durant ce repas, des groupes se forment au hasard des tablées, des amitiés se renouent et des coordonnées s'échangent, on me demande plusieurs fois : alors à quand la prochaine réunion ???
La responsabilité de l'organisation derrière moi, j'ai alors le temps de parler, d'écouter ces " grands pères " d'aujourd'hui avec qui j'ai passé 3 ou 4 ans de ma jeunesse. Chacun a eu un parcours différent, mais tous en semblent satisfaits, heureux d'être devenus un jour " Arpètes pour toujours ".
L'après-midi, la visite de quelques ateliers ne dément pas, à travers le discours des jeunes apprentis, cet esprit qui nous animait il y a cinquante ans.

Je ne sais pas si nous referons un rassemblement comme celui-là, le projet est de longue haleine, mais quelle satisfaction d'en vivre le résultat !

Alors espérons une prochaine fois.

Daniel